Sur les pas de Maxence VAN DER MEERSCH à Roubaix, Wasquehal et Mouvaux

Peut-être est-ce par ses lieux de vie et d’écriture que l’on redécouvrira Maxence Van Der Meersch ? Ceux-ci sont en effet nombreux. Les parcourir est une expérience dépaysante et qui peut donner envie de se (re)plonger dans ses romans. Tout y est : le ciel gris, les murs de briques, les cheminées d’usines, les petites maisons d’ouvriers alignées le long des rues…

L'école de la rue Brézin à Roubaix
L’école de la rue Brézin à Roubaix
62 rue de l'Epeule à Roubaix
62 rue de l’Epeule à Roubaix

Le prix Goncourt 1936 (pour L’Empreinte du Dieu, après Roger Vercel en 1934 pour Capitaine Conan et Joseph Peyre en 1935 pour Sang et Lumières) naît en 1907 dans un quartier populaire de Roubaix, 76 rue Cuvier.

Dans les années 1912-1924, sa famille habite 62 rue de l’Epeule. Il fait ses études dans la belle école de la rue Brézin.

Son père possède une entreprise de matériaux dans le quartier, 6 rue Favreuil, et au n°9 sa mère tient un café. Elle résiste mal à l’alcool et finira par quitter mari et enfants.

Maxence poursuit des études de droit. En 1934, il devient avocat au barreau de Lille et épouse Thérèse Denis, une jeune ouvrière qui partage sa vie depuis 1927. Son premier roman, La Maison dans la Dune a paru en 1932. Il continue d’écrire et devient journaliste. La plupart de ses dix-sept romans décrivent les milieux ouvriers, avec une touche de catholicisme (il s’est converti en 1937).

Au sortir de la seconde guerre mondiale, ses livres sont devenus des best-sellers. Le père de Maxence s’est reconverti dans la promotion littéraire de son fils.

Au n° 7 du Quai des Alliers à Wasquehal se trouve la maison du canal où les Van Der Meersch habitent entre 1936 et 1947.

Dans le dos de cette grande maison nichent deux maisonnettes où l’écrivain a vécu plus tôt avec Thérèse : au n° 246 de la rue Lamartine (nous sommes toujours à Wasquehal) et au 82 de la rue de Wasquehal à Mouvaux (c’est seulement l’autre côté de la rue !).

Après la guerre, la famille s’installe au Touquet pour soigner les problèmes respiratoires de l’écrivain.


Face à la mairie de Wasquehal
Face à la mairie de Wasquehal
A l'autre bout de la rue Brézin
A l’autre bout de la rue Brézin
246 rue Lamartine à Wasquehal
246 rue Lamartine à Wasquehal
L'école de la rue Brézin
L’école de la rue Brézin
82 rue de Wasquehal à Mouvaux
82 rue de Wasquehal à Mouvaux
7 quai des Alliés
7 quai des Alliés

2 Comments

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  1. 1
    Marquette

    > Sur les pas de Maxence VAN DER MEERSCH à Roubaix, Wasquehal et Mouvaux
    J’ai tant lu Maxence Van Der Meersch. A partir de 1939, j’avais 13 ans. Pendant la guerre, j’ai suivi toutes les polémiques médicales et religieuses. Mon adolescence a été bouleversée par « la fille dun pauvre », éclairée par  » la petite Thérèse ».
    Et j’étais peiné qu’on ne le cite plus ou rarement dans sa région. J’aurais tant voulu qu’il figure dans les études de nos collègiens et lycéens.Il apporte toute une description d’un pays et des hommes… et montre tant de compassion. Merci, j’ai bien envi au printemps de faire le parcours.

    • 2
      Anonyme

      > Sur les pas de Maxence VAN DER MEERSCH à Roubaix, Wasquehal et Mouvaux
      NOUS AVONS ESSAYER ET BEAUCOUP DONNER AFIN DE FAIRE REVIVRE L ESPRIT DE MAXENCE SOUS SON INVOCATION A PARIS BOULVARD DU MONPARNASSE L ETOILE S EN EST REPARTIS VERS LE CIEL

      SES AMIS RYU CEDRIC FERRANE KAORY ET DAVID VAN LEAR

      CORDIALEMENT VOSGIEN DIT L AMIS DES ARTS
      LE JAPON DANS TOUS SES ETATS
      L ESPAGNE EST SON HYMES JOYEUX VENGA HE
      AINSI QUE TOUTES SON EQUIPES DE SALLES BUCOLIQUES ET FESTIVES
      ET SE CHTIMI AU BON COEUR MR VAN LEAR

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