La maison natale de l’écrivain est à l’époque le 4 rue de l’Hospice (devenue rue Romain-Rolland). Elle jouxte celle de son grand-père, le notaire Edme Courot, qui y a aussi son étude, que reprendra le père de Romain. Les deux maisons sont aujourd’hui réunies et occupées par le musée Romain Rolland.
L’avenue de la République, qui longe le bâtiment de l’autre côté, était un canal jusqu’au début du XXe siècle.
Romain est baptisé à la collégiale Saint-Martin. Il étudie au lycée, aujourd’hui la médiathèque. il aime flâner dans la bibliothèque de son grand-père et regarder les convois de bois passer sur le canal.
Difficile de vivre à Clamecy sans vouloir faire revivre ses vieilles rues au temps de leur jeunesse. Pour se reposer de son Jean-Christophe, dont l’écriture l’a accaparé une dizaine d’années, Rolland revient dans sa ville natale et écrit Colas Breugnon, chronique plein d’entrain dont l’action se situe ici au début du XVIIe siècle.
Colas est menuisier. Il a construit sa maison sans doute non loin de celle de Romain, mais de l’autre côté de l’ex-canal. Il aime son travail, ses amis autant que sa famille, la bonne chère et la bonne chair.
Le musée d’art et d’histoire [[13 avenue de la République, tél. 03 86 27 96 17.]] vaut le détour. Il présente une salle dédiée à l’écrivain, ouverte en avril 2005, qui contient des documents manuscrits, des éditions de ses oeuvres et des meubles issus de la maison natale de Clamecy et de la villa Olga à Villeneuve en Suisse. De très belles salles présentent également le patrimoine local et régional, entre autres l’histoire des « flotteurs de bois », personnages que l’on trouve dans la région dès l’époque de Colas Breugnon.
Romain Rolland est enterré non loin, à Brèves.
C’est là que siège l’association Romain Rolland : s/c Martine Liégeois, présidente, 1 rue Colas Breugnon, 58530 Brèves.