Nous devons aujourd’hui à l’inévitable abbé Lebeuf, pornographe malgré lui, l’histoire de ces petites îles situées entre Asnières et Argenteuil.
L’existence des druides est attestée par l’historien Léon Quénéhen qui signale : « Ne perdons pas de vue que les druidesses n’habitaient pas avec les druides, mais dans des îlots voisins, d’où elles venaient à des époques fixes, et la nuit, leur rendre visite, pour y retourner avant le jour. »
Par Bernard Vassor
Le village est mentionné pour la première fois au XII° siècle comme appartenant à l’abbaye de Saint-Denis, on y cultivait la gaude, une variété de réséda, utilisée pour la teinture en jaune[[Article 511.]].
L’usage s’était établi, de faire chaque année une procession par les vignes où l’on portait le saint sacrement pour les préserver des vers…
Cet usage a été remplacé par l’exorcisme, ce qui est nettement plus approprié !
Le peintre Claude-Henry Watelet, conseiller du roi, receveur général des finances, poète à ses heures, aménagea son domaine sur l’île Marante, surnommée aussi « l’île enchantée »
Il avait fait graver sur les arbres des lieux, des sentences rimées sentimentales ou philosophiques.
C’est également là que Louise Compoint, propriétaire du Moulin-Joly, reçu un compliment de son neveu, à l’occasion de son mariage avec un nommé Poullain vers les années 1855.
C’était la première tentative rimée d’un certain « Jean Baptiste Clément » qui habitera plus tard le village de Colombes, en ménage avec une compagne qui avait deux enfants[[Article 549.]].
Décrété bien national à la révolution, le moulin sera démoli en 1811, et reconstruit en 1830.
C’est à cette époque qu’il sera, selon le droit coutumier, transformé en guinguette.
Ce « coutumier » consistait en une autorisation pour les meuniers de pouvoir exploiter quelques arpents de vigne autour des moulins, de pouvoir servir le produit de la vigne, un petit vin aigrelet, une piquette, et de donner à manger une galette préparée au moulin.