[/« LA SEINE-MARITIME LITTÉRAIRE EST DIX-NEUVIÈME. FLAUBERT ET MAUPASSANT, BIEN SÛR,
ET AUSSI L’OMBRE PASSANTE DE VICTOR HUGO, QUI SE PROFILE À TOUT
BOUT DE CHAMP, À TOUT BOUT DE GRÈVE,
ENTRE L’AMOUR ET LE CHAGRIN. »
PHILIPPE DELERM
L’ÉMERVEILLEMENT/]
Dire toute la richesse littéraire de la Seine-Maritime est un pari fou tant elle
est considérable. La géographie de ce pays le prédisposait à ce destin
glorieux : ceint par la Seine qui a creusé son lit et ses méandres dans son plateau
calcaire et, sur l’océan, par ces remparts naturels que sont les falaises de la côte
d’Albâtre, il concentre la plus grande part d’activité humaine de Normandie. Devant
cette abondance nous avons fait des choix, privilégiant les écrivains qui, natifs ou
non de ce terroir, y ont laissé leur empreinte.
La Seine-Maritime est la terre natale de Corneille, de Flaubert et de Maupassant,
le lieu d’origine de la famille d’Alexandre Dumas et d’André Gide. Raymond
Queneau, Armand Salacrou, Maurice Leblanc, Gaston Leroux y ont séjourné une
grande partie de leur vie, et dans leur lycée de Rouen ou du Havre, Alain, Sartre et
Beauvoir ont fait leurs armes d’apprentis philosophes. Olivier Frébourg, Benoît
Duteurtre, François Vallejo goûtent encore aujourd’hui le charme de ces lieux…
Les meilleurs spécialistes ont pris la plume pour nous raconter le quotidien de
leur grand homme dans ce département. Photos de famille, anecdotes et bons mots
ponctuent la balade. Plus d’une vingtaine de biographies savoureuses nous introduisent
dans l’intimité de ces auteurs qui nous en deviennent familiers…
Jugez-en :
Balade en Seine-Maritime…
… où l’on apprend qu’Alexandre Dumas, hôte de la belle Ernestine à Saint-Jouin-
Bruneval excellait dans la fabrication des omelettes aux crevettes.
… où Sartre apparaît comme un professeur hors norme, enfilant ses gants de
boxe à la sortie des cours pour affronter ses étudiants sur les rings du Havre.
… où l’on essaie de démêler l’identité des très énigmatiques Maurice Lupin et
Arsène Leblanc.
… où l’on découvre les vices cachés de Gaston Leroux, qui, sous ses airs poupins,
dilapide en une nuit de poker tout l’héritage familial..
[/« POUR AIMER SA PATRIE, IL FAUT LA QUITTER. JE SUIS ATTACHÉ À LA MIENNE, QUOIQUE JE N’Y
TIENNE NI PAR MA FORTUNE NI PAR MON ÉTAT ; MAIS J’AIME LES LIEUX OÙ, POUR LA PREMIÈRE FOIS,
J’AI VU LA LUMIÈRE, J’AI SENTI, J’AI AIMÉ, J’AI PARLÉ. »
BERNARDIN DE SAINT-PIERRE
« ON PENSERA QU’IL N’EST PAS POSSIBLE DE TROUVER LE SOMMEIL DANS UN TEL ENDROIT : LA
CORNE DE BRUME, LES GOÉLANDS… POURTANT, C’EST LA VÉRITÉ : LE HAVRE VOUS EMPÊCHE DE
VOUS ENDORMIR, DE VOUS ENDORMIR SUR VOUS-MÊME,
ET VOUS POUSSE À CRÉER. C’EST TOUT. »
FRANÇOIS VALLEJO/]
A paraître le 15 mars 2007. Contact : alexandrines@wanadoo.fr – www.alexandrines.fr.