Comme l’écrivait Claude Pichois, Professeur émérite à la Sorbonne, en 2002 dans la préface à l’essai de Christian Besse-Saige illustré par le photographe François Clouard : UNE BALADE NERVALIENNE A SAINT-GERMAIN-EN-LAYE ( Editions Hybride, 2005) : « Jusqu’à de récentes années, on assignait à Gérard de Nerval deux lieux géographiques. Paris, où il est né et mort, et le Valois, puisqu’il doit son pseudonyme à un clos situé prés de Mortefontaine. (…) Il revient à Christian Besse-saige d’avoir restitué dans ce psychisme et son expression littéraire une juste place, discrètement lumineuse, à Saint-Germain-en-Laye et par là-même à l’Ile-de France. L’équilibre, instable, entre les deux pôles est restitué. »
Le jeune Nerval résidera chez son parrain Gérard Dublanc, pharmacien à la retraite retiré à Saint-Germain, route de Mantes numéro 2, au premier étage d’une maison de trois (depuis les années trente, 2 rue du maréchal Joffre). Il y passera une partie de son enfance et de son adolescence dans la paix revenue de la Restauration. Pas encore bachelier, il y traduira en 1827 – avec sans doute la collaboration de sa tante Augustine, femme de son parrain, qui est la fille d’un pragois et d’une Viennoise -, le Faust de Goethe.
Autre demeure familière de Gérard : L’ AUBERGE DE L’ANGE GARDIEN, 74 rue de Paris, actuellement immeuble du 74 rue du maréchal Lyautey, photographié vers 1900, il y descendra lors de ses derniers séjours, dans cette ville qui le reposait « Des agitations et des vaines querelles de la Capitale. »
Christian Besse-Saige (www.editionshybride.com).