Jean-Jacques naît 40 Grand-Rue[[Le bâtiment que l’on voit aujourd’hui n’est pas celui de l’époque.]] à Genève en 1712 et passe les dix premières années de sa vie entre cette maison et le 28 rue de Coutance. Son père est horloger (son atelier se trouvait au n°27 Grand-rue). Il lui transmet le goût des livres et de la musique en lui lisant des histoires et en jouant du violon.
Sa mère décède à sa naissance. En octobre 1722, son père s’installe 1 rue du Marché à Nyon suite à une dispute avec un autre homme et laisse son fils au frère de sa femme, qui place le garçon chez le pasteur Lambercier à Bossey. Rousseau vit là, dans le presbytère[[Le presbytère se trouvait en contrebas à l’ouest de l’église actuelle (voir les plans présentés dans C. Castor, «En marge du bi-centenaire: Rousseau à Bossey», Revue savoisienne, 1978, p. 25-41 et L. Debarge, «Le presbytère de Bossey», La Semaine littéraire, 1912, p. 268-271). Source : www.rousseau-chronologie.com/enfance22-25.html.]], en 1724-1725. Le pasteur est un homme bon, plus stable que le père de Jean-Jacques. Plusieurs passages des Confessions disent le bonheur simple qu’il a vécu ici.
Accusé par erreur d’avoir brisé un peigne, Rousseau doit quitter Bossey et regagne Genève pour trois ans. Il vit chez son oncle Gabriel Bernard, 10 Grand-Rue.
Il travaille chez le greffier Masseron puis chez le graveur Ducommun (qui habite 13 rue des Etuves en 1725 puis 19 rue de la Croix d’or en 1726), un homme dur et injuste que l’on retrouve aussi dans Les Confessions.
En mars 1728, Jean-Jacques trouve les portes de la ville fermées au retour d’une balade. Il arrive chez le curé Benoît de Pontverre à Confignon, qui l’envoie à Annecy chez Madame de Warens.