Les demeures de Stevenson à Édimbourgh sont massives et grises. Pas de quoi inspirer beaucoup le romantisme et l’esprit d’aventure… sauf à Robert Lewis (il transformera son prénom en Louis à la fin des années 1860), petit garçon en mauvaise santé que sa « nanny » fait voyager dans son imagination en lui racontant de belles histoires.
Un an plus tard, une nurse, Alison Cunningham, commence à s’occuper de l’enfant unique et chétif de la famille. Elle ne quittera les Stevenson qu’en 1872. Elle joue le rôle d’une seconde mère pour le garçon, sa vraie mère, Margaret Balfour, étant peu capable de l’élever du fait de maladies pulmonaires et nerveuses.
Non loin, Canonmills Church, 14 Canonmills, est une école à l’époque où le jeune Robert Lewis la fréquente (de temps en temps seulement, quand sa mauvaise santé ne le retient pas chez lui). Il apprend aussi avec des professeurs particuliers, dans India Street et Frederick Street.
En 1861, il étudie à l’Edinburgh Academy, sur Henderson Row.
Le père de Stevenson, Thomas, appartient à une grande lignée d’ingénieurs et de concepteurs de phares. Il est régulièrement absent de la maison.
En 1867, Mr Stevenson loue Swanston Cottage, une maison située à cinq miles au sud d’Édimbourg.
Robert Lewis entre en 1867 à l’université d’Edimbourg pour préparer un diplôme d’ingénieur.
Dans un pub de Advocate’s Close, ils fondent la ligue LJR (Liberty, Justice, Reverence) dont la devise est « Méprisons tout ce que nos parents nous ont appris ! »
À Pitlochry, le Kinnaird Cottage a accueilli l’écrivain, ses parents et Fanny Osbourne pendant deux mois l’été 1881. La pluie permanente n’améliorant pas sa santé, ils se dirigèrent ensuite vers le meilleur air de Braemar (Stevenson’s Cottage, Glenshee Road), où Robert Louis, pour distraire le fils de Fanny, écrivit les 15 premiers chapitres de L’Île au Trésor…
À Londres, Stevenson a vécu en 1873 à Abernethy House, 7 Mount Vernon à Londres. C’était alors une pension de famille.
Sources :
Allan Foster, The Literary Traveller in Scotland