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Victor SEGALEN

La ville de Brest, détruite lors de la seconde guerre mondiale, a vu partir en fumée les traces de ses écrivains. Disparus l’école navale (qui eut comme élève Pierre Loti), l’école de médecine navale (qui reçut Victor Segalen en 1896), le lycée (qui accueillit Segalen et Alain-Fournier et où Jules Romains enseigna la philosophie), le bagne, décrit par Flaubert dans Par les champs et par les grèves. Un autre élève de la ville fut François-René de Chateaubriand.

Une plaque garde cependant le souvenir de l’emplacement de la maison natale de Louis Hémon, 4 rue Voltaire, et de celle d’Henri Queffélec 33 rue Pierre Brossolette (place du château). Alain Robbe-Grillet est né quant à lui 26 rue Franchet d’Esperey.

Et la maison natale de Segalen a été miraculeusement préservée, 17 rue Massillon.

Joachim du BELLAY à La Turmelière, à Paris et à Liré

« S’il est un poète maudit, c’est bien Joachim Du Bellay ! Éternel second de la Fortune, aujourd’hui encore la gloire de son ami et rival Ronsard éclipse la sienne », écrit Evelyne Bloch-Dano en septembre 2007 dans le Magazine littéraire n° 467.

À quelques kilomètres de Liré, les murs du château de La Turmelière disparaissent peu à peu dans la végétation.