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Le Théâtre Bobino

Vu par Charles Monselet dans Le Petit Paris.

Où l’on pouvait voire et entendre des pièces immortelles comme :
V’lan ça y est, Tire-toi d’là, Paris qui danse !

C’était un théâtre d’étudiants qui était tenu par un nommé Bobineau, directeur, souffleur, acteur et aboyeur à la porte.
Le prix des places variait de 8 à 16 sous.
Le théâtre présent sous la restauration ferma ses portes à la fin du second empire. Harles Monselet en donne une superbe description.

La guinguette du Moulin-Joly

Nous devons aujourd’hui à l’inévitable abbé Lebeuf, pornographe malgré lui, l’histoire de ces petites îles situées entre Asnières et Argenteuil.

L’existence des druides est attestée par l’historien Léon Quénéhen qui signale : « Ne perdons pas de vue que les druidesses n’habitaient pas avec les druides, mais dans des îlots voisins, d’où elles venaient à des époques fixes, et la nuit, leur rendre visite, pour y retourner avant le jour. »

Le Château-Rouge

Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert.

C’était un asile de nuit pour vagabonds qui, moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il avait recrutés parmi des lutteurs.

Voici un extrait :