« Le premier matin, à Paris, nous prîmes notre petit déjeuner à la terrasse de la Coupole. »
Paul Bowles, Mémoires d’un nomade.
La Coupole est le plus jeune « grand » café du carrefour Vavin. Il s’ouvre en 1927 et attire bientôt les artistes (Kisling, De Chirico, Man ray, Picasso,…), des proches du surréalisme (Desnos, Artaud,…)… et des russes : Prokofiev, Ehrenbourg, Eisenstein, Maïakovski,…
C’est ici que, le 6 novembre 1928, Elsa Triolet et Louis Aragon se rencontrent pour la première fois.
Quelque temps après, Anaïs Nin, Miller, Durrell y viennent boire et jouer aux échecs. Avant-guerre, Sartre et Beauvoir leur succèdent. Cette dernière en fait un des décors de son roman L’invitée.
Dans l’entre-deux guerres, on voit à la Coupole Thomas et Henrich Mann, James Joyce, Ford Madox Ford…
Simenon y écrit La Tête d’un homme et Les Caves du Majestic.
Pendant la guerre, le premier étage de la Coupole est occupé par la Gestapo.
A lire : Cafés d’artistes à Paris… hier et aujourd’hui. Martin H. M. Schreiber, Gérard-Georges Lemaire, éditions Plume, 1998.