Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité : la quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des faits ne sont pas des sûrs garants de l’immortalité ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce que les connaissances, les faits et les découvertes s’enlèvent aisément, se transportent et gagnent même à être mis en oeuvre par des mains plus habiles. […] Le style ne peut ni s’enlever, ni se transporter ni s’altérer… Toutes les beautés intellectuelles qui s’y trouvent […] sont autant de vérités aussi utiles et peut-être plus précieuses pour l’esprit humain, que celles qui peuvent faire le fond du sujet. »
Discours de réception à l’Académie Francaise, 1753.
Discours de réception à l’Académie Francaise, 1753.
« C’est la plus belle plume de ce siècle. »
Jean-Jacques Rousseau.
Jean-Jacques Rousseau.