9 rue Gît-le-Cur, l’hôtel bon marché (120 F -30$- le mois) de Madame Rachou accueille Chester Himes en 1956-57 et la « »beat generation » » à partir de 1957 : Allen Ginsberg, Gregory Corso, Peter Orlovsky, William Burroughs, Brian Gysin.
Avec ses 42 chambres sans confort -où l’on ne pouvait brancher en même temps une lampe et une radio, sous peine de faire sauter le compteur !-, son état délabré et sa gérante peu regardante sur la date de paiement du loyer, le lieu est idéal.
I’d walk the Left Bank streets, thinking that Apollinaire or Rimbaud or Baudelaire had walked down these same streets.
You can’t escape the past in Paris, and yet what’s so wonderful about it is that the past and present intermingle so intangibly that it doesn’t seem a burden.
Allen Ginsberg.
Le Beat Hotel est un vrai laboratoire littéraire, où chacun encourage l’autre dans ses expériences de création.
Les écrivains beat y reçoivent Henri Michaux pour parler hallucinogènes.