Georges SIMENON à Concarneau

Le bar de l'Amiral dont les étages supérieurs hébergeaient Le Grand Hôtel lorsque le commissaire Maigret y est descendu.
Le bar de l’Amiral dont les étages supérieurs hébergeaient Le Grand Hôtel lorsque le commissaire Maigret y est descendu.
L'ancien nom du bâtiment est toujours gravé dans la pierre du Bar de l'Amiral.
L’ancien nom du bâtiment est toujours gravé dans la pierre du Bar de l’Amiral.
La maison du 11-13-15 avenue des Sables Blancs, vue depuis la plage.
La maison du 11-13-15 avenue des Sables Blancs, vue depuis la plage.
La plage des Sables blancs. La maison occupée par Simenon est à gauche.
La plage des Sables blancs. La maison occupée par Simenon est à gauche.

Simenon et Maigret sont venus à Concarneau. Le premier pendant trois mois, l’hiver 1930-1931, le second pour les enquêtes relatées dans Le Chien jaune et Les demoiselles de Concarneau.

Lorsque Simenon s’installe 11-13-15 avenue des Sables Blancs[[Maison localisée par Claude Menguy, se reporter aux extraits de la conférence mentionnée plus bas.]], c’est pour s’enfermer et écrire les romans populaires promis à l’éditeur Fayard. Début 1930, celui qui s’appelle encore Georges Sim a donné naissance à l’inspecteur Maigret. Il a déjà écrit trois de ses enquêtes. Mais Fayard ne croit pas beaucoup à ce nouveau personnage. Avant de publier les premiers Maigret, il demande à Sim de livrer les derniers romans pour lesquels il a reçu une avance.

Encadré par sa femme Tigy, sa secrétaire et son grand chien danois, Simenon écrit ici 70 à 80 pages dactylographiées par jour. La mer l’inspire ! Elle donne aux pieds de sa fenêtre, sur la très belle plage des Sables blancs, du côté ouest de Concarneau.

De retour à Paris, il peut enfin se consacrer à Maigret. Le lancement grand public de ce nouvel enquêteur se déroule en février 1931, avec le fameux « Bal Anthropomètrique » de la Boule Blanche, 33 rue Vavin à Montparnasse.

Rassemblant ses souvenirs de l’hiver précédent, il écrit Le Chien jaune en mars 1931. Le roman invite à une belle promenade à Concarneau, dans sa magnifique ville close et sur ses quais… si possible l’hiver, pour retrouver la même ambiance.

Sources :
– conférence donnée le 9 août 1997 à la bibliothèque de Concarneau par Pierre Deligny, dont des extraits sont sur www.lechienjaune.fr/fr_le_coin-des-belges.asp?num=482,
Simenon, par Pierre Assouline, Folio n°2797.