Henry JAMES à Florence, Venise et Sienne

Henry James découvre Florence en octobre 1873. Il trouve la ville trop chaude et trop peuplée de moustiques et part à Sienne… avant de revenir à Florence.

Vue depuis la Villa Brichieri-Colombi (source commons.wikimedia.org)
Vue depuis la Villa Brichieri-Colombi (source commons.wikimedia.org)

Après un voyage à Rome et un autre en Amérique, il s’installe à Florence en 1874 10 Piazza Santa Maria Novella. Il apprécie beaucoup le Restaurant français, via Rondinelli et travaille sur Roderick Hudson.

Il revient à Florence en 1880, à l’Hôtel de l’Arno, et aime visiter la ville avec son amie Constance Fenimore Woolson (petite nièce de James Fenimore Cooper).

En février 1887, il est accueilli chez Katherine Bronson, Casa Alvisi sur le Grand Canal en face de Santa Maria della Salute ; il se rend aussi chez Daniel Curtis, Palazzo Barbaro ; en avril à la villa Brichieri-Colombi à Bellosguardo, chez Constance Fenimore Woolson, où il travaille sur les Aspern papers ; c’est pour lui « la plus belle vue du monde » ; il loge ensuite à l’Hôtel du Sud, près de l’Arno.

La Villa Brichieri-Colombi (source commons.wikimedia.org).
La Villa Brichieri-Colombi (source commons.wikimedia.org).

Il poursuivra l’écriture des Aspern Papers à Venise, dans le palais Barbaro chez ses amis Curtis.

James fréquente le salon littéraire de Violet Paget, alias Vernon Lee, 1 Via Garibaldi, qu’Oscar Wilde visitera également.

En juillet 1892, il séjourne à l’Hotel de Sienne, à Sienne.

Source : Christophe Hibbert, Florence, biography of a city ; A Henry James Chronology, de E. Harden

Le palais Barbaro (Municipalité 1 Venezia-Murano-Burano) à Venise, dont la partie gauche appartenait aux Curtis, amis de James (ph. Wikipedia)