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Le Café L’ESCALIER

TURGOT.gifLe pèlerinage au tombeau de Saint Denis préparé par Sainte Geneviève au V° siècle a donné son nom à la Grant-Chaussiée-Monsieur-Denis.

La rue Saint Denis allait de la rue Troussevache, jusqu’à la porte de la première enceinte, puis de la deuxième et troisième enceinte, celle de Philippe Auguste pour se prolonger à la limite de la nouvelle porte en 1418 à la rue des deux Portes (rue Neuve Saint Denis, enfin aujourd’hui rue Blondel).

Ce bâtiment date du XVII° siècle, mais semble remonter à l’origine au XI° d’après un mémoire de la Société de l’Histoire de Paris qui indique que c’était établie là une léproserie. Remplaçant une abbaye dédié à Saint Laurent qui fut détruite par les Normands (885-888).
Vous avez sans doute deviné que ce lieu fait également parti de l’histoire de la prison Saint Lazare, qui sera l’objet d’un prochain article.

Le Café de La Régence

Je dois à mon ami Philippe Godoy[[Philippe Godoy est universitaire, professeur de littérature comparée, historien des premiers et deuxièmes arrondissements.
Vient de paraître : Alain Goudot et Philippe Godoy, Carnet de Paris 1er & 2e arrondissements, Le cœur Historique Equinoxe septembre 2005.]], d’avoir réussi à situer avec précision le lieu de cet établissement.
Ce café était à l’emplacement de l’ancienne porte Saint-honoré, où Jeanne d’Arc voulant reprendre Paris aux Anglais, le 8 septembre 1429, eut la cuisse transpercée d’une flèche, alors qu’elle sondait le fossé rempli d’eau pour le faire combler avec des fagots, comme l’indique l’inscription dans un macaron située au dessus de la porte de l’immeuble

Le Café de Madrid

Alfred Delvau, le subtil chroniqueur des bons et mauvais lieux de Paris, écrira :
Le café de Madrid est le Procope du XIX° siècle (…) [C’]est le chef-lieu du Landernau, la ville spéciale des potins artistiques et littéraires (tous ces aimables popoteurs du café de Madrid colportent tous les potins, toutes les médisances que chaque matin voit éclore dans leur Landernau.