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Avec Pascal Dessaint à Toulouse

Dans Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, Pascal Dessaint mélange comme il sait le faire le macabre, le mystère, le quotidien et la poésie. Des disparitions inexpliquées dans une ambiance de secte et de retour à la nature conduisent l’enquêteur à s’interroger sur sa propre existence.

Ses personnages, on a envie de les rencontrer pour de vrai, si ce n’est déjà fait… Alors allons-y. Balade imagée à Toulouse, le long du canal du Midi.

Sur les pas de Nadja et André Breton à Paris

Dans Nadja et ses oeuvres des années vingt, André Breton expérimente un rapport aux lieux (et en particulier à Paris) qui ne s’appuie ni sur le souvenir ni sur le passé, mais sur la rencontre, la déambulation, la recherche de signes, de l’insolite et de l’inattendu. Tout cela afin de se libérer de l’histoire, de la morale bourgeoise, de sa propre histoire et de toutes les autres contraintes, pour tenter de parvenir à soi.

Partir aujourd’hui, Nadja à la main, en quête de ces signes n’est donc pas chose aisée, puisque l’auteur a peu décrit ces rencontres, de peur d’enfermer son lecteur dans un lieu, un temps et une situation donnés. Il ne s’agit rien de moins que de libérer l’homme, tout de même !

Expérience…