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1848 : les pauvres ne sont plus romantiques

Lorsque le peuple entre en scène en juin 1848, ce n’est pas pour jouer le rôle qu’avaient écrit pour lui les écrivains romantiques (qui sont alors, pour peu de temps encore, à la tête de la République). Après 1848, les pauvres ne sont plus – excepté pour Hugo, Sand et quelques autres – ce qu’ils étaient jusqu’alors pour les romantiques : le ferment principal d’une société plus juste et plus humaine.

Romans policiers historiques de la Grande guerre

L’arme secrète de Louis Renault (Thierry Bourcy, 2006), La Der des der (Didier Daeninckx, 1984), Le Boucher des Hurlus (Jean Amila, 1982), Les Ames grises (Philippe Claudel, 2003) et Un long dimanche de fiançailles (Sébastien Japrisot)[[Il faudrait ajouter à cette liste le roman Ras le casque et la nouvelle L’Unijambiste de la cote 284 de Pierre Siniac.]] sont cinq romans qui, chacun dans leur genre, nous aident à ne pas oublier ce que fut la Grande guerre.

Robert-Louis STEVENSON at Compiègne

En 1876, un Stevenson de 26 ans navigue sur les rivières de France, entre Maubeuge et Conflans-Sainte-Honorine. Il arrivera ensuite par la route à Grez-sur-Loing, où il fera connaissance avec sa future femme, Fanny Osbourne. Voici un extrait (en anglais dans le texte) de An Inland voyage (La France que j’aime), où l’écrivain décrit son séjour à Compiègne.